Urs HEcht
Il y a des moments où je ne fais aucun compromis. Par exemple, dès qu’il s’agit de la qualité de mes eaux-de-vie de fruits. Ce travail est comparable à celui des athlètes de haut niveau. Y compris pour la discipline et la ferveur. D’emblée, j’ai eu pour but d’atteindre le sommet en élaborant de grandes eaux-de-vie de fruits. Aux niveaux national comme international.
Pour cela, il faut avoir du nez — dans les deux sens du terme. Il faut de la persévérance et du plaisir — c’est indispensable. Il faut une famille qui vous soutient. Être en permanente évolution. Mener une quête incessante de la « quintaesencia » — la quintessence. Pratiquer la distillation dans sa forme la plus pure.
La nature est mon modèle et nous, les humains, en faisons partie. Je suis particulièrement attaché aux vieux arbres et aux variétés de fruits anciennes. À ces arbres de haute tige qui croissent pendant des générations au cœur d’un paysage préservé de vergers suisses. C’est là un privilège qu’il convient de préserver et d’apprécier. À la fois un don et une obligation. C’est la base idéale pour nos eaux-de-vie de fruits à l’excellence incontestée.
Respecter les personnes et les ressources est pour moi une évidence. Le contact personnel compte : avec les producteurs de fruits, le tonnelier qui fabrique nos fûts. Être attentif à chaque étape de la chaîne de création de valeur.
Et puis il y a la cerise, la reine des fruits. Typiquement suisse. C’est ma grande passion. Il existe une incroyable diversité de variétés. L’histoire d’amour entre le kirsch et la fondue plonge ses racines dans la tradition. Sa singularité et sa finesse sont fascinantes. Ce que je préfère, c’est le kirsch monovariétal. Et la cerise sur le gâteau — si j’ose dire —, c’est le Kirsch Teresa.
Je suis ma voie avec constance et détermination. Yeux grands ouverts sur l’avenir — inspiré par ma vision. Pour citer « Vinum extra » : « Il possède le nez d’un parfumeur, le palais d’un chef étoilé et la main sure d’un professionnel expérimenté et intransigeant. »